🎉 Événement littéraire : 13 jeudis pour 13 livres ! 📚

Muriel Roland Darcourt vous donne rendez-vous chaque jeudi pour une plongée dans l’univers de ses livres.
Un événement unique, riche en émotions, en souvenirs d’écriture, en extraits choisis, et en confidences jamais partagées…

🌸 Du 8 mai au 31 juillet 2025
💬 Anecdotes, coulisses, rires, larmes… et échanges avec vous, lecteurs passionnés !

📍 Ça se passe sur Facebook, via un événement public :
➡️ https://www.facebook.com/events/697720586025639/697720592692305

Sourire et bonne humeur garantis !
Et comme toujours, vos retours sont les bienvenus. N’hésitez pas à commenter, poser vos questions… et surtout, à partager autour de vous !
😊

1ER RENDEZ-VOUS
 
 
13 JEUDIS, 13 LIVRES – Épisode 1 : Autoportraits d’un Sursis
🎨
de Muriel Roland Darcourt
📘
ROMAN
Un petit livre entre anticipation et surréalisme.
L'histoire d'une ville en sursis et de ses habitants.
- Le Jeu d'Athénagor –
***
« Et si le chaos devenait un terrain de jeu littéraire ? Le monde part en vrille ? J’en ai fait un roman. Premier jeudi, première claque : voici le plus étrange de tous mes livres… »
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1)
📖
4ème de couverture
Résumé de L'histoire:
« Athénagor et les Autres vivent dans un monde où le jeu est une monnaie d'échange, où les Cérémonies des Fleurs se transforment en pugilat, où les Sentinelles courent derrière les habitants après leur mort et où le Cloisonnage de l'Esprit fait office de solution.
Un monde fou qui ne tourne plus tout à fait rond, une foultitude de personnages bariolés qui se croisent et se perdent, tous sursitaires dans leur vie et dans leurs attitudes à travers le récit d'une ville qui bascule dans le désarroi face à l'imminence d'une coupure d'eau. »
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2)
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Quelques extraits du livre
« [Extrait 1]» : L’Hydrolice venait d’annoncer une coupure d’eau. C’était la troisième fois ce mois-ci. Elle aurait lieu à midi, heure locale. Aucun renseignement quant à sa durée n’avait été donné. Les Activateurs avaient reçu une circulaire que chaque habitant se devait d’accepter. Age, nom, fonction. Formulaire à retourner instantanément sous peine de graves sanctions. L’Hydrolice y spécifiait qu’elle se déchargeait de toutes responsabilités en cas d’évènements malheureux, et toute plainte portée postérieurement à l’heure de la signature resterait inécoutée. Il était vivement conseillé d’éviter tout incident durant la coupure. Nul ne devait prendre de risques, tomber malade, s’égarer ou se faire tuer. Les Secours de l’Organisme n’interviendraient pas. La Garde de la Liberté non plus. Tous les services du Gouvernement du Monde seraient interrompus puisque l’eau ne serait plus distribuée.
***
« [Extrait 2]» : Chaque fois qu’une personne s’enrichissait ou grimpait à l’échelle citadine, elle avait droit à un Etage supplémentaire. Les villes étaient ainsi constituées de cubes disposés tantôt par deux ou trois ou dix, ou cent, et des Tours gigantesques juxtaposaient des cubes simples qui venaient d’être construits ou que leur occupant n’avait pas su élever. Sora avait fait de chaque Etage une pièce à part entière. Et cela lui suffisait. Elle n’éprouvait pas le besoin de s’étendre davantage dans de plus ambitieuses hauteurs. Elle avait déjà refusé par deux fois la construction d’un Etage supplémentaire, et elle tenait, pour le moment tout du moins, à en rester là de son intérieur.
***
« [Extrait 3] » : Bija ne resterait pas très longtemps auprès des Dissidents puisque son exemplaire reconversion rayonnait au sein de l’Onju. L’année finissante verrait son Étage enrichi d’un autre supplémentaire, confirmant pleinement son intégration et son acceptation au sein de Varanville. Après quelques années d’errance il avait incorporé la vraie vie et son irréprochable conduite ainsi qu’un sérieux engagement lui avait conféré le statut d’habitant. Il ne se sentait pourtant pas à sa place. Nulle part d’ailleurs dans ce Monde. Les frontières établies ne correspondaient pas aux siennes, et au cœur du campement, il cloisonnait les effluves de Dissidence qui végétait en lui, tout en regardant inquisiteur et inquiet ceux qui en survivaient encore.
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3)
✍️
Contexte d’écriture
En 2024, je repousse une nouvelle fois l’écriture des Paradis du Fou pour me concentrer sur un nouvel objectif : l’écriture d’une dystopie, reflet de mon ras le bol général de la société. Il s’intitulera d’abord « Le jeu d’Athenagor ».
Ce livre a été écrit en plein chaos, dans une période où tout semblait vaciller. Les mots sont venus comme une nécessité vitale, un moyen de tenir debout alors que le sol se dérobait.
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4)
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Anecdotes autour du livre
Je termine, péniblement, le récit, quand tout à coup j’écris : Et le Mod-RN explosa. À cet instant précis, mon ordinateur s’éteint et personne n’arrivera jamais à le rallumer. Le problème ? Je n’avais fait AUCUNE sauvegarde du livre ! L’intégralité du roman de 200 pages dormait à l’intérieur, et je n’ai jamais pu récupérer mes chapitres…
Après avoir souhaité tout abandonner (la vie, l’écriture, et tout ça), je me suis remise à écrire tout ce dont je me souvenais : 57 pages, condensées, bancales, sans queue ni tête… Et, blasée, j’ai décidé de l’envoyer tel quel aux éditeurs.
🙂
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5)
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Spéciale dédicace
(À qui ce livre était-il secrètement ou explicitement adressé ?)
2 personnes dans le collimateur. Frédéric Beigbeder et Stéfano.
Le premier parce que je venais de lire « 99 francs », et j’avais envie de répondre à ce monsieur que sa société, son livre et son comportement étaient pourris jusqu’à l’os. Ainsi « L’Agence du marché » qui est dans mon livre une Agence de communication (spéciale dédicace) annonce tout et n’importe quoi et est omniprésente dans le livre !
Le second parce que j’étais secrètement amoureuse de lui, et lui ne pensait qu’à jouer (sur scène et avec moi), ainsi, l’Onju dans mon livre qui est le centre du jeu de la ville (lisez « On Joue ») est l’endroit où Athénagor (Stéfano) se fait dépouiller de toute sa gloire.
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6)
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Avis de lecteurs
« Roman atypique, remarquable, d'une poésie étrange, qui ne m'avait pas laissé indemne il y a quelques années, et que je retrouve avec le même saisissement. Les dystopies surréalistes sont rares, il serait déraisonnable de dédaigner celle-ci. Plus que déraisonnable: coupable... » (Avis Amazon)
***
« Un livre très surprenant, à la fois drôle, absurde, et qui « prend aux tripes », singulièrement dérangeant par instant. J’ai aimé le style réaliste et poétique empreint d’un certain cynisme. Ce roman croque bien cette société qui nous menace si nous ne sommes pas assez vigilants, quoique certaines situations soient des allégories du monde dans lequel nous vivons. L’histoire ne dit pas tout et nous laisse la liberté de faire notre propre cheminement laissant la lecture se poursuivre bien après avoir refermé le livre. À lire pour passer un agréable moment » (Avis Babelio)
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7)
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Comment je l’ai présenté à l’éditeur ?
« Voici mon roman. Il devait culminer à deux-cent-quatre-vingts pages, pour faire sérieux. Il en a quarante-sept, c’est mieux que vain. L’histoire. Ben c’est toujours pareil, la mort, la vie et tout ce qui va avec. Voilà. Que dire de plus. Ah il est écrit en français –je dis ça pour la traduction future- si ça nécessite de passer les frontières. Il ne devrait pas être trop coûteux. Pour la parution, au vu du nombre de mots absents, et tenir facilement sur un carnet transportable dans tous les lieux communs. Le genre de littérature, je veux parler de la classification, de l’étagère sur laquelle il sera entreposé. Si vous avez quatorze ans et demi il vous paraîtra chiant fatalement, je vous laisse trouver pourquoi. Si vous en avez trente vous direz qu’il ne vous cultive pas, à quarante c’est pire, à cent vous seriez choqués. Comme quoi. Il y a plusieurs lectures possibles, et il se peut que vous le pensiez profondément con, je ne vous cache pas qu’à moi aussi ça m’est arrivé. Par contre, s’il vous fait rire c’est que vous êtes atteint de ma maladie. Normalement. Et à ce moment-là vous le croirez presque raisonnable. »
*** Je l’ai adressé à M. Frédéric Beigbeder, chez Grasset. Voici ce que Grasset m’a répondu : « …. Malgré toute l’attention que nous avons porté à ce livre… Patati patata… Cependant, nous vous conseillons vivement de l’adresser à tel éditeur de notre part en vue d’une publication »…
Je me renseigne sur l’éditeur en question : il s’agissait d’un éditeur spécialisé pour les artistes handicapés…
M. Beigbeder l’avait mis sur la pile du comité de lecture, Grasset s’est fendu de cette réponse bien cinglante, sans doute pour me punir d’avoir été obligé de le lire…
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Dites-moi ce que vous en pensez, si vous l’avez lu (ou si vous osez vous y plonger)
💬
La semaine prochaine, un livre très différent… mais toujours moi !
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Tag(s) : #Les Livres, #l'Auteur

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