Ici, seront proposées toutes les critiques reçues, bonnes ou mauvaises, rencontres réussies ou pas, pour le roman « Reste ».
La presse et les forums en parlent, libres à eux de dire quelle sorte de rencontre ils ont eu avec ce livre.
larubriquedolivia.over-blog.com
Ce qui m'a tout de suite attirée, c'est la splendide couverture artistique de William Salvatore et que ce roman soit de Muriel Roland Darcourt dont j'avais déjà découvert la plume originale dans "Les Paradis du Fou". Et c'est avec une grande joie que j'ai répondu à l'offre de service de presse afin de découvrir ce nouveau roman et je me suis régalée.
Deux enfants naissent le même jour dans des circonstances tragiques, leurs destins vont s'entrecroiser pour ensuite se superposer. L'un des personnages aura comme obsessions l'Art et Grégor qu'elle considère comme son âme soeur et fera de la peinture son exutoire aux maux et événements vécus comme des fractures.
Dans ce roman, beaucoup d'amour, de sentiments, de détresse, d'espoir, de désespoir, d'errance, le réel se mêlant à l'irréel. L'auteure réussi magnifiquement à retranscrire les conséquences d'une telle obsession et nous tient en haleine jusqu'au dénouement du récit.
Cette lecture très originale a été riche en émotions et en suspense, l'histoire est bien rythmée et j'ai de nouveau très apprécié le style bien particulier de l'auteure et sa plume exceptionnelle, captivante et poétique à souhait. J'ai aussi été très touchée par le côté psychologique traité dans ce roman.
L'auteure signe donc un roman prodigieusement intense, je ne peux que vous conseiller de le découvrir à votre tour.
6 Octobre 2016
Ce roman est un roman étonnant tant par sa singularité que par sa richesse. Une richesse de sentiments, de folie. Un roman intimiste, où rien n'est caché, tout est dévoilé, mis à nu, autant l'âme que le cœur. Tout au long de ma lecture j'ai eu l'impression de naviguer entre réalité, rêve, fantasme. Ce roman c'est l'histoire d'une femme, l'histoire d'un amour, un amour qui vous hante, qui vous pousse à avancer, qui vous torture, qui vous fait sombrer, qui vous fascine. Ce roman, c'est la naissance de deux enfants le même jour, deux enfants au destin qui s’entremêle, aux vies qui se croisent, se décroisent, aux sentiments ambigus, forts. Ce texte est assez bluffant, il est coloré, rythmé, vous entraîne dans une envie de savoir, dans un expérience exceptionnelle où à travers les pensées et le récit d'une femme vous entrez dans son esprit, un esprit qui divague, un esprit qui oscille entre rêve et réalité. Un esprit qui s'égare, où la folie vous rattrape au tournant, un esprit qui luttera pour faire taire les voix intérieurs qui l'agitent, qui la poussent. Je ne peux pas vraiment vous raconter ce livre, car il vous procure tant de choses qu'il faut le lire pour en faire l'expérience. Il y a un côté psychologique très fort, puissant, traité avec justesse et émotion. J'ai été touchée de bien des façons au cours de ma lecture. La plume de l'auteur, que je ne connaissais pas, est tout à fait exceptionnelle. Ce qui m'a le plus marquée, c'est la poésie, la poésie des phrases, avec des rimes, parsemée tout au long du roman. Une plume qui vous fascine autant qu'elle vous dérange. Une plume qui retranscrit à merveille tristesse, espoir, étonnement, désespoir, divagation, errance...la folie d'un cœur. Bref, un roman à découvrir, un roman atypique qui vous raconte les conséquences d'une obsession, qui vous raconte la vie toute en nuances d'une jeune femme bouleversante dans sa triste réalité, dans son espoir et son amour. Un récit qui vous captive par son écriture et vous tient en haleine jusqu'au dénouement. Et vous verrez qu'il y a un beau parallèle entre le début du texte et la fin de celui-ci. Une couverture parfaite, à l'effigie de la vie de notre narratrice.
Le 10 octobre 2016
NuaLiv
Lorsque je chronique un roman que j’ai adoré, j’ai toujours peur de ne pas trouver les bons mots pour exprimer toutes les émotions que j’ai traversé en le lisant. Aujourd’hui, je vais vous parler de l’une de ces lectures : Reste de Muriel Roland Darcourt
Je ne saurai jamais exprimer toute ma reconnaissance envers l’auteur pour m’avoir permis de découvrir cette fabuleuse pépite alors je vais me contenter d’un très sincère merci en espérant qu’il soit suffisamment significatif…
Pourquoi j’ai adoré Reste ?
Ça commence comme une jolie histoire d’amoureux de cour de récréation : toute en innocence, en promesses, en liens qui se tissent. Puis viennent l’affection, les émois, les frissons, la révolte, le trouble, le désarroi, le vertige, l’exaltation, les bouleversements, les sentiments, la fièvre, la passion, les serrements de cœur, l’ivresse, le malaise, la crainte, l’angoisse, le choc, l’effervescence, les larmes, la douleur, le plaisir, la fureur… Et pas forcément dans cet ordre.
C’est écrit comme de la poésie en prose, mais surtout comme un grand cri d’amour et de désespoir. La plume est ciselée, travaillée, poétique.
L’histoire, quant à elle, vient des tripes. J’ai vraiment eu l’impression qu’on me la hurlait au visage comme si elle était trop forte pour rester coincée dans une poitrine beaucoup trop petite pour elle. J’ai adoré cette inconvenance, ce choix de ne pas se limiter, de tout donner, sans concession.
C’est aussi une grande claque que je me suis prise en plein visage : comme une démonstration de ce que devrait être la passion quand on décide de l’embrasser et de la vivre pleinement. Comme ce rêve d’être soi à 100 % sans réflexion préalable, instinctivement, totalement, gutturalement.
Quand les mots ne semblent pas assez forts
Je n’ai pas envie d’entrer dans les détails de l’histoire ou dans les aspects techniques de l’écriture parce que, pour moi, ce roman n’est qu’un concentré d’émotions et que c’est ce qui en fait toute sa force. Il a touché mon âme, m’a retournée, m’a chamboulée, m’a fait pleurer toutes les larmes de mon cœur, m’a fait hurler face à l’injustice de certaines situations, m’a fait rire, m’a fait rêver, m’a tourneboulée.
Je savais que l’écrit pouvait me faire traverser bien des émois, mais je ne m’attendais pas à un tel concentré, un tel bouillonnement de toutes les sensations les plus fortes qui soient.
Encore une fois
Merci Madame Roland Darcourt de m’avoir fait vivre un moment inoubliable de bonheur mêlé de désespoir.
18 Novembre 2017