Une dernière relecture et mon roman part aux comités de lecture.
Je cherche un nouvel éditeur pour celui-là. Pourquoi me direz-vous puisque tu as déjà 6 éditeurs et que 2 d’entre eux veulent publier ce roman ?
Parce que je ne crois qu’aux comités de lecture. C’est la seule manière pour moi de mesurer ce que je vaux. Une enveloppe, un timbre, et directement adressé aux services des manuscrits. Toujours passer par la case départ et recommencer ainsi chaque fois une nouvelle aventure.
Je suis directrice éditoriale d’une maison d’édition et il me serait plus que facile d’accepter mon propre texte pour une publication. Il me serait aisé également de l’envoyer à ceux que je connais déjà et qui l’accepteront, par pure amitié sans doute.
Moi ce que je souhaite ? C’est connaître la valeur intrinsèque de chacun de mes ouvrages. Savoir si un parfait inconnu veut de mon roman dans sa collection juste parce qu’il est bon.
Déjà 6 livres publiés de cette manière-là. Avec pour chaque, un nouvel éditeur, les portes des comités de lecture franchies, de la manière la plus légitime qui soit.
Dans ce monde littéraire pourri et gangrené par les copinages et autres ronds de jambes fortuits, c’est la seule manière de savoir pour moi ce que je vaux et de faire valoir qui je suis.
Alors éditeurs fous, couillus et émérites : vous allez bientôt recevoir mon manuscrit. Vous le lisez et vous me dîtes ?